SON HISTOIRE
Au 18è siècle, un marchand anglais se rend compte que le vin Portugais qu’il expédie en Angleterre, digère mal son voyage en mer et arrive au pays transformé en piquette. Pour y remédier, il ajoute un coup de gnole dans la barrique et ça marche ; le Porto vient de naître.
En fait, ce vin sec et corsé, pourtant déjà fort en alcool subit, par nécessité, une véritable mutation, car l’adjonction d’eau de vie de vin stoppa sa fermentation naturelle mais fit aussi perdre au vin son acidité tout en lui conservant ses sucres.
Dès le 18è siècle, le Porto devient donc célèbre grâce à notre astucieux anglais mais aussi grâce à Colbert qui avait tellement taxé les vins français qu’il favorisa l’essor des vins Européens, en particulier, les Portos, nés au hasard d’une solution astucieuse.
Le succès du Porto monta sans doute très vite à la tête des Portugais qui augmentèrent la production au détriment de la qualité. Le gouvernement réagit donc pour assurer la qualité du vin, d’abord en délimitant une zone de production (c’est la 1ère AOC au monde, en 1756) ensuite en adoptant des mesures draconiennes. Le Porto gagna donc en qualité, en arômes et en délicatesse à la satisfaction de tous.
La région de production est celle du « Douro », avec 40.000 hectares divisés en 3 parties pour délimiter les 3 crus : « Baixa Corgo », « Douro Supérior », et « Cima Corgo ». Ici, le climat est rude et hostile à la vigne et pourtant on y élabore le fameux Porto. Sachons qu’un cep de vigne ne produit pas plus d’une bouteille. La qualité est à ce prix….
Le vin de Porto est issu d’une grande variété de cépages autochtones tel que : « Touriga National », « Tinta Roriz », « Tinta Barroca », « Malvasia Fina », « Viosinho », « Sousão », « Gouveio ».